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Schulthess, Daniel
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Schulthess, Daniel
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Professeur.e émérite
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daniel.schulthess@unine.ch
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- PublicationAccès libreUne interprétation ontologique de l'union mystique sanjuaniste (saint Jean de la Croix 1542-1591)L’objet de cette thèse est l’abstraction de principes ontologiques universels à partir de la conceptualisation philosophique d’une expérience mystique déterminée, celle de saint Jean de la Croix, dont l’essence est l’union de l’âme à Dieu. Cette conceptualisation se fait moyennant le cadre philosophique thomasien puisque Jean de la Croix s’y réfère déjà dans ses écrits en usant de principes scolastiques pour expliquer l’union. Celle-ci est conçue comme un anéantissement de l’âme qui culmine dans un rapport unitif immédiat où elle se transforme en Dieu. Cette transformation, interprétée d’un point de vue purement philosophique, implique, voire suppose une affinité ontologique entre Le Néant, qui se réalise en l’esprit, et Dieu tel qu’Il est en soi. Nous établissons cette affinité en démontrant que la simplicité du Néant est identique à celle de Dieu, de telle sorte qu’une vision du Néant réalisée en l’intellect est une vision de Dieu lui-même. Nous déduisons de cette identification plusieurs conséquences philosophiques.
- PublicationAccès libreLe temps, Dieu, l'éternité: une révision présentiste de la thèse de l'éternité divine(2010)
;Stauffer, DavidCet ouvrage fait une contribution dans le domaine de la théologie philosophique. Il a pour sujet la nature de l’éternité de Dieu, et plus largement le rapport que Dieu entretient avec le temps, dans un contexte théiste. En admettant, d’une part, que Dieu est intemporel et, d’autre part, que l’univers est caractérisé par le devenir temporel, il y a ultima facie un problème non causal de savoir comment il est possible que Dieu cause que l’univers temporel existe. En effet, un réalisme non éternaliste envers le devenir temporel permet les aspects minimaux de la venue à l’existence, du passage de l’existence, de la venue à participer à une relation, etc. On tire alors de l’aspectualité du temps un argument ayant une portée générale pour les relations intemporelles-temporelles. Suivant cet argument, si x participe intemporellement à une relation avec y, alors il suffit que y vienne à participer (à un instant donné) à cette relation avec x (ou qu’il vienne a cesser à cet instant d’y participer) pour que x subisse un changement extrinsèque; or si x change extrinsèquement, alors il est temporel ou en tout cas il devient temporel. Cette conséquence est problématique. La solution défendue au problème tel qu’il se pose pour une théorie de l’éternité divine consiste à rejeter que Dieu est intemporel et à poser qu’il existe dans un temps présentiste. Elle est conditionnée par des contraintes sur ce qui compte comme création par Dieu: elle explique comment il est possible que Dieu existe sans que l’univers existe (soit parce qu’il ne l’a pas encore créé soit parce qu’il l’a annihilé); elle rend compte aussi de la possibilité de nouveauté dans la réalité et du cas extrême où l’univers créé est remplacé par un autre. En outre, l’étude fait des contributions ad extra à la sémantique et à la métaphysique du devenir temporel, par un traitement du temps verbal en termes de quantificateurs tensés primitifs (pour des raisons sémantiques) et en étudiant les rapports entre ordre temporel, devenir temporel, et aspectualité du temps., This study makes a contribution in philosophical theology. It deals with the nature of God’s eternity, more widely with his relation to time, in a theistic context. On the assumption that God is timeless and the universe is characterized by temporal becoming, a non causal problem can be shown ultima facie as to how it is possible for God to cause that the temporal universe exists. Indeed, a non eternalist realism towards temporal becoming allows for minimal aspects, such as coming into existence, passing out of existence, coming to participate in a relation, etc. Time aspectuality is then drawn upon for an argument about any atemporal-temporal relation, to the effect that if x timelessly participates in a relation with y, than all is needed for x to undergo an extrinsic change is that y comes to participate (at a given moment) in that relation with x (or comes to cease to participate); now if x changes extrinsically, it is thereby temporal or it becomes temporal. That is a problematic result. The defended solution to the problem as it is posed for a theory of divine eternity is to reject that God is timeless and to posit that he exists in a presentistic time. The solution is conditioned by constraints on what counts as creation by God: it explains how it is possible for God to exist without the universe (either because God hasn’t yet created it or because he has annihilated it already; it also allows for the possibility of novelty in the reality and of the case in which the universe is replaced by another one. This volume makes ad extra contributions, in the semantics and the metaphysics of temporal becoming, by arguing (for semantical reasons) for tensed quantifiers as primitives and by studying the relationship between time order, temporal becoming and time aspectuality.