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    Étude sur l'évaluation de la satisfaction de la patientèle du service ambulancier de la Ville de Neuchâtel
    (2017) ; ;
    Léchot, Morgan
    Ce document est le fruit d’une collaboration entre le Service de Protection et Sauvetage (SPS) de la Ville de Neuchâtel et l’Institut de sociologie de l’Université de Neuchâtel (UniNE) dont l’objectif a été de mener une enquête quantitative auprès de la patientèle du Service Incendie et Secours (SIS) pour évaluer les prestations du service ambulancier de la Ville de Neuchâtel. Elle s’inscrit dans le cadre du séminaire d’introduction à la recherche quantitative et a été en partie réalisée avec les étudiant-e-s en 3ème année du Bachelor en sociologie de l’année académique 2016-2017. Les résultats exposés dans le présent rapport sont extraits d’un questionnaire manuscrit envoyé aux patient-e-s du SIS pris-e-s en charge d’août 2016 à début juin 2017 auxquels près d’un tiers de la patientèle a participé. Des informations sur l’intervention ambulancière ainsi que des aspects sur la prise en charge, des questions liées aux coûts et des caractéristiques sociodémographiques de la patientèle ont pu être relevées par le biais d’une enquête par questionnaire. La structure du rapport est subdivisée en deux grandes parties : d’une part la partie méthodologique de l’enquête et, d’autre part, les résultats statistiques de l’enquête. La conclusion fait état des principaux résultats de l’étude et émet quelques recommandations méthodologiques.
    Sur la population d’enquête, nous pouvons relever qu’autant de femmes que d’hommes ont participé dont une majorité de personnes âgées. Au regard des niveaux de formation achevés et du type de profession exercé, une plus grande variabilité est en revanche à souligner. Les personnes les plus représentées sont celles ayant obtenu un CFC/AFP et les employés qualifiés, soit respectivement plus d’un tiers de la population interrogée.
    Au regard des principaux résultats descriptifs de l’étude, le premier fait à relever est l’évaluation généralement très satisfaisante dont font état les personnes interrogées tant sur l’intervention que les interactions nouées avec le service ambulancier (90.0% en moyenne de satisfaction totale) de manière générale et plus spécifique. Les attentes sont relevées pour une large majorité des enquêtés dans des proportions similaires. Globalement, les aspects évalués liés à l’intervention et aux interactions avec les ambulanciers ont davantage pleinement satisfaits les patients du SIS que les aspects matériels ou relevant du transport en ambulance. Concernant l’aspect financier, si le coût d’une intervention ambulancière n’est pas un critère déterminant pour renoncer à solliciter une ambulance, plus d’un tiers des personnes interrogées s’en passeraient toutefois pour cette raison. En outre, les patients du SIS marquent une volonté ferme à ce qu’une prise en charge totale des coûts d’une intervention ambulancière soit réalisée par la LAMal.
    Les analyses croisées relèvent quelques relations significatives d’une intensité généralement faible. Aussi, le niveau de satisfaction de l’intervention ambulancière varie selon différents facteurs sociodémographiques. Nous avons pu souligner que le niveau de satisfaction général sur l’intervention augmente à mesure que l’âge, le niveau de formation et le type de profession s’élèvent. L’évaluation de certains aspects interactionnels (empathie, amabilité et courtoisie ainsi que la confiance accordée au personnel ambulancier) est associée avec l’âge et le niveau de formation. Le ressenti de la personne pendant l’intervention varie en fonction de l’âge et du sexe. Enfin, le type de profession a une relation significative avec la perception des coûts de l’intervention.
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    Egalité des chances au sein de l’UniNE : où en est-on ?: Ancrage institutionnel des mesures du SECH, enjeux de la conciliation vie privée et professionnelle et relève académique.
    Fruit d’une collaboration entre l’Institut de sociologie et le Service d’égalité des chances (SECH) de l’Université de Neuchâtel (UniNE), l’objectif a été de mener une enquête quantitative auprès de la communauté universitaire de l’UniNE pour l’année académique 2015-2016 autour de questions liées à la diversité et l’égalité des chances. Ce document vise non seulement à analyser l’ancrage institutionnel du SECH en évaluant notamment les prestations que ce service offre ainsi que sa visibilité auprès de membres de la communauté universitaire, mais également cherche à rendre compte plus spécifiquement des enjeux qui entourent la conciliation de la vie privée et professionnelle des collaborateurs et collaboratrices de l’UniNE ainsi qu’à répondre à des questions articulées autour de la carrière et de la relève académique. Les résultats exposés dans le présent rapport sont extraits de deux questionnaires envoyés à la fois au personnel salarié et aux étudiant-e-s de l’UniNE desquels près d’un tiers des membres de la communauté universitaire a répondu à l’appel.
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    Situations économiques des étudiants de l’Université de Neuchâtel
    Ce rapport de recherche est le résultat d’une enquête collective réalisée durant l’année académique 2014-2015 sur les situations économiques des étudiants de l’Université de Neuchâtel (UniNE). Elle a été réalisée par les étudiants en 3ème année du Bachelor en sociologie encadrés par Christian Suter, Anne-Sophie Dutoit et Sabine Jacot. 636 d’étudiants en master et bachelor ont répondu à un questionnaire en ligne durant le mois de janvier 2015.
    Cette enquête met en lumière à quel point les conditions de réalisation des études sont différentes d’un étudiant à un autre en fonction de ses origines socioéconomiques et de sa prise d’indépendance financière vis-à-vis de ses parents. En effet, les revenus des parents influent directement sur le budget que l’étudiant aura à sa disposition et les ressources économiques familiales restent la première source de financement de la formation pour les étudiants. Un résultat innovant mis en lumière par notre enquête est le rôle joué par la situation conjugale des parents des étudiants dans leur situation économique. Nos analyses montrent que les parents séparés ont des situations financières plus précaires, qui entraînent une moins grande capacité à soutenir économiquement leurs enfants durant leurs études. Cette différence se répercute aussi sur la perception des relations entretenues avec les parents, conçues plus négativement, d’autant plus avec les pères dont le soutien financier s’avère lui aussi moindre en cas de séparation. Toutefois ce type de soutien familial varie aussi selon la prise d’indépendance de l’étudiant envers sa famille qui se traduit par son type de logement et son âge. L’étape de parcours de vie durant laquelle l’étudiant en vieillissant deviendra plus autonome, en quittant le domicile familial et en vivant seul ou avec un-e conjoint-e, a pour conséquence un soutien financier des parents moins important. Le manque de ressources occasionné est alors compensé par une plus grande importance donnée à la pratique d'activités rémunérées. Cette différence ne se traduit pas en proportion plus grande d’étudiants qui exerceraient un job-étudiant, car cette pratique reste courante au sein de la communauté universitaire dans son ensemble, mais plutôt par l’augmentation du nombre d’emplois et du nombre d’heures consacrées à l’acquisition de ressources financières personnelles. Malheureusement, ce temps supplémentaire empiète pour certains sur le temps consacré aux études. Cette prise d’indépendance a aussi pour conséquence une exposition plus importante.