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    L'ONU face au manque de troupes: situation et perspectives
    (2015)
    Zermatten, Alexandre
    ;
    En cette année 2015, nous célébrons les soixante-dix ans de l’Organisation des Nations Unies. Cet anniversaire aurait dû être associé au faste et fêté dans la paix et la joie – il n’en n’est rien ! Au contraire, nous sommes confrontés à un monde de plus en plus complexe, dans lequel les conflits se multiplient malgré tous les efforts déployés. Pourtant l’ONU, depuis sa création, tente de résoudre les différends qui surgissent entre les États en recourant à plusieurs moyens. Parmi ceux-ci, les Opérations de paix ont retenu notre attention. Et d’abord ce paradoxe : comment est-il possible que les Nations Unies soient en même temps l’un des plus gros employeurs militaires au monde et que ses actions soient si souvent décriées et si peu souvent victorieuses ? Quels sont les défis auxquels l’Organisation doit faire face ? S’il est facile de décrier l’ONU et son inaction, la réalité est pourtant bien plus complexe ! Mais un grave problème se pose à elle : le manque de troupes. Notre étude vise à approfondir la réflexion sur la façon dont l’Organisation pourrait y remédier et se fournir en troupes et en moyens militaires nécessaires à l’accomplissement de ses tâches. C’est ce qui nous a conduit à explorer les principales solutions imaginées, plus ou moins réalistes, et d’en analyser leurs avantages et leurs limites. Nous avons structuré notre étude en deux parties : la première aborde le Sein, en commençant par un bref parcours dans le temps, pour souligner combien l’idée de troupes militaires universelles pour la paix n’est pas unique au XXe siècle. Ensuite, nous nous sommes penché sur la Charte elle-même, ses buts et ses ambitions. Le lecteur peut alors suivre le développement des opérations de paix onusiennes au fil de la seconde moitié du XXe siècle jusqu’à nos jours. Enfin, la situation actuelle a particulièrement retenu notre attention, car elle peut être qualifiée de réellement difficile, si l’on énumère les nombreux défis auxquels l’ONU doit faire face, qu’ils soient d’ordre internes ou externes. Parmi ces différents points, il n’était pas possible de ne pas nous poser également la question du changement plus ou moins effectif dans l’ordre westphalien durant les dernières décennies et des conséquences qui en découlent. Dans la seconde partie, le Sollen, nous avons présenté différentes solutions, regroupées en deux grandes branches, les solutions internes et les solutions externes, composées de quatre familles thématiques, à savoir : une armée des Nations Unies et le Salut par la Technologie comme solutions internes à l’Organisation ; la délégation de la puissance aux États membres et aux Organisations Régionales et la délégation au secteur privé (les fameuses sociétés militaires privées) comme solutions externes. Pour chacune des solutions, nous avons présenté ses avantages et ses inconvénients afin de donner au lecteur une vision d’ensemble. En conclusion, il apparaît difficile voire utopique de trouver, et partant, de s’en tenir à une solution unique, rapide et efficace pour résoudre un problème aussi complexe. Il nous paraît, en revanche, que l’association et la mise en synergie de différentes solutions conjointes, parmi celles qui ont été présentées, serait la seule voie réaliste pour atteindre l’objectif dont nous parlons dans ce travail : permettre à l’ONU de remplir à satisfaction son mandat. Cela nous permet également de garder espoir dans une paix à venir, qui finirait (finira ?) par triompher de tous les aléas, permettant à l’ONU – ce serait le signe de sa pleine réussite - de renoncer aux opérations de maintien de la paix !
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    Use of Force (Public International Law and Armed Conflicts)
    (Oxford: OUP, 2014)
    Article 2(4) of the Charter of the United Nations (UN Charter) introduced for the first time a comprehensive ban on the use of force in international relations between states. Indeed, the use of force is prohibited outright, applying not only to the waging of war (as in the Briand-Kellogg Pact of 1928) but also to forcible measures short of war such as intervention, blockades, and reprisals. Moreover, the ban extends not only to the actual use of force but also to its threat. The prohibition is accompanied by a robust system of collective security embodied primarily in Chapter VII of the UN Charter. As a matter of interpretation under the Vienna Convention on the Law of Treaties 2 (Vienna Convention), the content and scope of the prohibition must be construed in context, that is, in the light of other relevant provisions in the UN Charter and its Preamble; ‘any agreement relating to the treaty which was made between all the parties in connection with the conclusion of the treaty’; and ‘any instrument which was made by one or more parties in connection with the conclusion of the treaty and accepted by the other parties as an instrument related to the treaty’.
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